Lorsque l'on souhaite conclure un acte juridique avec deux parties, celui-ci est généralement assorti de conditions, c'est-à-dire qu'il dépend d'une condition. Il existe toutefois différentes conditions. On distingue les conditions résolutoires et les conditions suspensives.
Dans le cas d'une condition résolutoire, également appelée condition résolutoire, un acte juridique existant prend fin dès que la condition est remplie. Cela signifie que, conformément au § 158 du BGB, le contrat est légalement valable à partir du moment où il est signé et prend fin dès que la condition fixée est remplie. Cette clause est souvent utilisée dans les contrats à durée déterminée.
En ce qui concerne la commission d'un agent immobilier, la condition résolutoire n'a pas grande importance, car l'agent a droit à sa commission même si la condition est remplie. Un exemple de condition résolutoire serait que la construction d'un terrain soit garantie dans un délai d'un an. Si cela n'est pas possible, le contrat est résilié.
La condition résolutoire, également appelée condition suspensive, est quelque peu différente. Conformément au § 158 du BGB, un acte juridique ne prend effet que lorsque la condition fixée est remplie. Avant que la condition ne soit remplie, le contrat est suspendu et sans effet. Malgré tout, les parties contractantes doivent respecter certaines règles et sont protégées conformément à l'article 162 du BGB. Aucune des parties ne peut empêcher la réalisation de la condition contre les règles de la bonne foi. Dès que l'une des parties souhaite empêcher la réalisation de la condition au détriment de l'autre partie pendant la période de suspension, la condition prend immédiatement effet et l'acte juridique est valable.
Si une partie souhaite faire intervenir la condition à son avantage, la condition devient caduque et l'acte juridique n'est pas valable.
Pendant le délai de suspension, les parties ont droit à des dommages-intérêts conformément à l'article 160 du BGB dès qu'une partie fait échec ou porte atteinte, par sa faute, au droit dépendant de la condition.
En ce qui concerne la commission d'un courtier, la condition suspensive signifie que le courtier n'a droit à la commission que lorsque la condition est remplie et que l'acte juridique est valable. Un exemple de condition suspensive serait l'obtention d'un prêt par l'acheteur d'un bien immobilier. Une fois le financement approuvé, le contrat est juridiquement valable.